À l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), samedi 31 mai 2025, Fodé Oussou Fofana, a envoyé un message fort à ceux qui s’attaquent à leur formation politique et à son président.
Pour le vice-président de l’UFDG, pour bien défendre le parti, ce n’est pas en étant à l’extérieur qu’il faut le faire mais plutôt à l’interne.
« Si vous êtes membre d’un parti et que vous souhaitez participer à sa bonne marche, si vous voulez clairement parler de réforme, c’est ici qu’il faut le faire, c’est ici qu’on doit en discuter, pas à l’extérieur, pas à travers des conférences de presse », a asséné Fodé Pussou Fofana qui a fustigé par la suite des réactions de certains qu’il accuse d’avoir abandonner le parti depuis plusieurs années.
« Ce qui m’étonne, c’est de voir certaines personnes qu’on n’a pas vues depuis quatre ou cinq ans. Je pense, par exemple, à mon petit frère Safa Tounkara. On l’a fait venir des États-Unis, on l’a placé à la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Depuis qu’il a quitté la CENI, il n’a jamais mis les pieds au siège du parti. Et aujourd’hui, on voit son nom associé à un mouvement qui prétend vouloir réformer l’UFDG… Réformer quoi ? Ce n’est pas la peine de continuer à nous insulter, il faut qu’on prenne de la hauteur. Le débat doit être constructif, pas fondé sur des injures », a déclaré le vice-président de l’UFDG.
De Fodé Oussou Fofana ne s’est pas limité à ce stade, il a recardé les personnes qui réclament la paternité de l’UFDG, à travers les médias.
« Je le dis clairement ici, le conseil politique, en accord avec le Bureau exécutif, se réunira en début de semaine. Nous prendrons les décisions qui s’imposent. Si, de l’autre côté, vous promettez de – mouiller le maillot -, alors faites-le. Si vous prétendez pouvoir rallier tous les militants de l’UFDG, comme vous semblez le laisser entendre, alors faites-le et laissez-nous en paix. Cessez de nous insulter, cessez d’insulter le président. Nous ne vous avons rien fait. Vous n’avez pas été exclus du parti, mais vous agissez comme si c’était le cas. L’honnêteté et la dignité exigeraient que vous preniez vous-mêmes la décision d’écrire au président Cellou pour lui signifier que vous quittez l’UFDG. Si vous ne le faites pas, lundi, nous tirerons les conséquences qui s’imposent. C’est clair », dira le vice-président de l’UFDG.
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