Arrêté à son domicile de N’Djamena, il y a 5 jours, l’ancien Premier ministre tchadien, Dr Succès Masra, président du parti les Transformateurs, a été officiellement placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Kléssoum.
Cette décision prise mercredi 21 mai par un juge d’instruction, résulte d’une enquête ouverte pour « incitation à la haine et à la revole », des accusations faisant suites à un élément sonore qui a tourné en boucle sur les réseaux sociaux à l’issue des événements sanglants de Mandakao, dans le province du Logone Occidental.
Lors de son audition officielle devant le procureur de la République, un important dispositif sécuritaire a été déployé aux alentours du tribunal de N’Djamena.
D’après les autorités tchadiennes, la cause pour laquelle Succès Masra est poursuivi constituerait un appel explicite à la haine intercommunautaire dans un contextemarqué par des affrontements meurtriers à Mandakao, région déjà fragilisée pardes tensions récurrentes. Une version balayé du revers de la main gauche par le parti de l’homme politique, Dr Succès Masra, Les Transformateurs, qui dénonce une cabale politique visant à « museler la voix de l’opposition dans une période critique pour la démocratie tchadienne ».
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