J’ai eu l’honneur d’être invitée à Norassoba à l’occasion de la fête de la mare, une cérémonie profondément enracinée dans notre patrimoine culturel.
Appelée Noradala, cette fête est bien plus qu’une grande pêche collective : elle symbolise le lien entre les générations, le retour aux sources et la célébration des valeurs qui nous unissent. C’est un moment de communion, de paix, de cohésion et d’unité entre les filles et les fils de Guinée.
La culture occupe une place centrale dans le projet de société que je défends. Participer à Noradala, ce n’est pas faire de la politique. C’est honorer ce que nous sommes, ce qui nous rassemble. C’est dire, par la présence, que la culture est le socle sur lequel peut s’édifier un développement harmonieux, juste et durable.
J’ai entendu les critiques, les remarques, parfois même les attaques. Je n’y accorde que peu d’intérêt, surtout lorsqu’elles viennent d’adversaires politiques qui se cachent derrière des faux débats. Je les invite à sortir de l’ombre, à assumer franchement leurs positions plutôt que de livrer des combats par procuration. La malhonnêteté n’est jamais une stratégie durable.
Mon parti ne m’a formulé aucune remarque. Je suis en parfaite cohérence avec mes convictions et ma conscience. Et c’est cela, pour moi, l’essentiel.
Que cela dérange certains ne me fait ni peur ni regret. Je préfère toujours être du côté de ce qui construit, rassemble et élève.
Maii Kadidia Bah, Membre du Bureau Exécutif de l’UFDG, membre du Comité National des Jeunes et des Femmes.