Le contentieux opposant Momo Kpoghomou à son ancien employeur, la firme DIAMOND CEMENT GUINEA, a trouvé son épilogue devant le Tribunal du Travail. La sentence, prononcée ce jeudi, a donné raison à l’employé, les magistrats ayant qualifié son éviction de fautive et non conforme à la législation en vigueur.
La conséquence de ce jugement est lourde pour la cimenterie : elle est tenue de débourser la somme conséquente de 150 479 240 francs guinéens à titre de réparations légales et contractuelles. À cela s’ajoutent 7 millions de francs guinéens en guise de dédommagement pour le préjudice subi.
Le tribunal ne s’est pas arrêté là, ordonnant également à DIAMOND CEMENT GUINEA de fournir sans délai un certificat de travail à M. Kpoghomou. Mieux encore pour ce dernier, l’exécution de cette décision est immédiate, sans attendre d’éventuels appels et sans obligation de fournir une garantie financière.
Une pénalité financière de deux millions de francs guinéens par jour de retard a été fixée pour assurer le respect de cette injonction. Les autres demandes de l’ex-salarié ont été jugées irrecevables. Les frais de justice seront pris en charge par l’État.
EnQuete 224