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Procès d’Aliou Bah : le procureur dément les avocats du leader qui l’accuse

Fallou Doumbouya, procureur général de la république sort du silence quelques heures après les accusations portés contre lui par les avocats du président du parti MoDeL, dont le procès n’a pas pu se tenir mercredi à la Cour d’Appel de Conakry.

Face à la décision des avocats de bouder cette 3e journée du procès en appel d’Aliou Bah, pour contester la décision d’empêcher la presse, les diplomates et les militants du leader d’accéder à la salle d’audience, le procureur général dément ces derniers et parle de l’application des décisions de la Cour.

« La Cour a interdit l’accès ou l’introduction de tout appareil permettant de fixer, de transmettre, de diffuser des images ou des paroles sur le fondement des dispositions de l’article 399 du code de procédure pénale. C’est un arrêt avant dire droit, insusceptible de voies de recours, et l’article 41 du code de procédure pénale confère au Parquet Général près la cour d’appel de Conakry de veiller à l’application stricte des décisions de justice qui ont acquis l’autorité de la chose jugée », a indiqué le procureur devant la presse.

L’accès à l’audience refusé aux médias, diplomates et au public

« Nous avons pris des dispositions pour empêcher que des personnes n’introduisent des appareils dans l’enceinte de la salle des audiences. Il n’y a rien d’illégal. Et rassurez-vous que tous les droits de monsieur Mamadou Aliou Bah seront respectés parce que la Guinée a souscrit à ce que vous appelez souvent des instruments juridiques internationaux. La Guinée fait partie de la famille onusienne. Nous avons souscrit à la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948. La Guinée a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 ».

Décision des avocats de bouder l’audience

« Nous avons été très surpris de constater qu’avant même le début de l’audience, je pense que certains avocats ou même les avocats de la défense n’ont pas accepté d’être dans la salle afin qu’on discute de façon contradictoire, de façon publique, avant de se retirer. Mais quand cela nous atteint, l’affaire est renvoyée à la date du 22 de ce mois pour la continuation des débats, éventuellement les réquisitions et les plaidoiries ».

Avec Mediaguinee 

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