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Cimenterie : de très graves accusations portées contre la police routière

I s’agit d’une histoire de moto qui oppose Thierno Boubacar Diallo, à des agents de la police routière postés au carrefour de la Cimenterie, quartier de la banlieue de Conakry, qu’il accuse d’avoir revendu sa moto après l’avoir saisi.
La victime qui avait dans un premier temps posté la nouvelle sur les réseaux sociaux s’est exprimé samedi 12 avril chez nos  confrères de Guineematin avec plus d’informations.
Lisez ci-dessous le récit de Thierno Boubacar Diallo dans des propos rapportés par Guineematin.

« Fin décembre, j’ai eu un accident. J’ai dû rester alité à la maison pendant deux mois. Une fois rétabli, j’ai envoyé ma moto au garage situé près de chez moi. Ensuite, j’ai voulu l’essayer et je suis allé à T10 voir un ami. Sur le chemin du retour, arrivé au niveau de la Cimenterie, des policiers m’ont arrêté. Ils m’ont demandé les papiers de la moto, mais je ne les avais pas. Tous les papiers ont été perdus depuis longtemps, car c’est une vieille moto que j’utilisais pour travailler sur les chantiers. La dame qui dirigeait l’équipe a dit que la moto devait être envoyée à la fourrière. Je lui ai demandé de s’identifier en me montrant son badge, ce qu’elle a fait. J’ai voulu prendre une photo, mais elle a refusé. Cependant, au moment où ils prenaient la moto, j’ai réussi à les prendre en photo. Ils ont ensuite envoyé la moto à la fourrière. Comme je n’étais pas totalement rétabli, j’avais encore des barres de fer dans la bouche, je n’ai pas pu les suivre immédiatement. Fin janvier, quand je commençais à aller un peu mieux, je suis allé à la police où un parent à moi travaille. Je lui ai expliqué la situation. Il m’a conseillé d’aller vérifier si ma moto était à la fourrière. Une fois sur place, j’ai vu plusieurs vieilles motos accidentées, mais je n’ai pas retrouvé la mienne. Mon parent m’a alors dit d’attendre qu’il vérifie auprès du commissaire. Le soir même, il m’a demandé le numéro de la plaque, je le lui ai envoyé. Il m’a ensuite informé qu’il existe une loi selon laquelle, si une moto reste plus de six mois à la fourrière, elle peut être vendue. Je lui ai répondu que la mienne n’y était restée qu’un mois, donc cela ne s’applique pas. Après vérification, il m’a annoncé que ma moto figure sur la liste des motos à vendre. J’ai dit que ce n’était pas normal. J’ai alors commencé à chercher les policiers qui avaient pris la moto. Quelqu’un à la police m’a conseillé de retourner à la Cimenterie et, si je les voyais, de l’appeler. Depuis, je les cherche, mais je ne les ai jamais revus, et je n’ai pas récupéré ma moto. Pourtant, je peux prouver que j’étais malade à ce moment-là. J’ai même montré les barres de fer que j’avais dans la bouche. Mais, ils m’ont dit que ce n’était pas leur problème. J’ai aussi montré la photo des deux policiers à la police, mais personne n’a confirmé s’ils les connaissaient ou non. On m’a juste dit que la moto a été vendue. Quelqu’un m’a proposé de m’aider à condition que je lui fournisse les papiers de la moto. Mais la seule preuve que j’ai, c’est la photo des deux policiers et les gens de ma famille qui me connaissent avec la moto. Je veux qu’on m’aide à récupérer ma moto. Le numéro d’immatriculation de ma moto TVS est Q 4020 (ancienne plaque) », a-t-il expliqué la victime.

Au dernières nouvelles,  un haut responsable de la police routière, selon nos confrères, a promis de réagir sur cette affaire qui ternie davantage l’image de la police routière.
Nous y reviendrons !
 
EnQuete224

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