La décision du Chef de l’Etat, président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, d’accorder la grâce présidentielle à Moussa Dadis Camara, condamné à 20 ans de prison par la justice guinéenne au terme du procès des événements du 28 septembre 2009, n’est pas du goût de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH).
C’est ce qu’a faire savoir le porte-parole de cette organisation ce samedi à votre quotidien en ligne EnQuete224.com.
« C’est avec beaucoup de préoccupation et de surprise que nous avons appris cette décision qui est contraire non seulement à la volonté exprimée dans la lutte contre l’impunité mais aussi de rendre justice aux victimes », a d’abord regretté Alseny Sall avant de déplorer le contexte dans lequel Général Mamadi Doumbouya a pris cette décision.
« Cette décision intervient pendant que toutes les parties au procès dans ce dossier étaient toutes en attente de l’ouverture du procès en appel car la procédure est loin d’être fini. C’est une mesure qui renvoie une image negative de notre système judiciaire », a conclu le responsable communication de l’OGDH.
Il faut noter que Moussa Dadis Camara n’a fait que 8 mois de prison.
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