Une soixantaine de chefs de centres de santé de la préfecture de N’Zérékoré participent à l’atelier du comité technique préfectoral de santé (CTPS). Une initiative de de la Direction préfectorale de la santé, lancée hier lundi, 03 mars 2025, qui vise à présenter et évaluer les résultats des activités réalisées au courant du semestre 2 de l’exercice 2024. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce lundi, 3 mars 2025, dans les locaux de la DPS, en présence des autorités préfectorales et plusieurs autres cadres, rapporte la rédaction de Guineematin.com basée dans la capitale de la région forestière.
Dans son intervention, Dr Idrissa 5 Diallo, est revenu sur l’objectif de cet atelier. « Il s’agit du comité technique préfectoral de la santé, qui est une instance majeure au cours de laquelle, nous présentons le résultat des activités du monitorage amélioré durant chaque semestre. Pour cette fois-ci, c’est le semestre 2 de l’exercice 2024 qui va être évalué. Nous allons travailler pendant trois (3) jours avec tous les centres de santé devant les partenaires pour présenter ensemble les activités qui ont été réalisées lors du monitorage précédent. Il s’agira particulièrement de réaliser l’ensemble des indicateurs qui ont été acquis, et qui sont entre autres, la consultation prénatale (CPN 1), la CPN 4, la planification familiale, la Prévention de la Transmission Mère à Enfant (PTME), mais aussi la couverture vaccinale, ainsi que les recettes et dépenses. Toutes les activités phares et essentielles que les structures réalisent pendant un semestre. C’est de les évaluer pour voir où se trouvent les défis, quels sont les goulots d’étranglement, et puis faire des recommandations pour le monitorage prochain afin que ces difficultés puissent être résolues. Il y a une soixantaine de personnes qui participent à ce comité dont deux (2) par centre de santé et les représentants des structures privées. Durant ces trois (3) jours, toutes les structures passeront à tour de rôle pour présenter les activités réalisées, assorties de recommandations », a fait savoir Dr. Idrissa 5 Diallo.
Par ailleurs, le directeur préfectoral de la santé de N’Zérékoré a évoqué les défis auxquels le district sanitaire a été confronté durant ce semestre. « Le district sanitaire est confronté à plusieurs défis durant la période, dont entre autres, le manque de personnel, de partenaires financiers, la construction du centre de santé de Boma, la construction de 3 postes de santé dans la sous-préfecture de Bounouma, la rénovation du centre de santé amélioré (CSA) de Gouécké, du poste de santé des districts de Yomata et Gnèma, l’achèvement du centre de santé amélioré de Koulé », a-t-il indiqué.
En outre, Dr Idrissa 5 Diallo a invité les chefs des centres de santé participant à cet atelier de resserrer les rangs pour l’atteinte des objectifs. « L’invite que j’ai, est celle qu’on l’habitude de faire, qui est de leur demander de resserrer les rangs. De faire en sorte que les indicateurs qui ont déjà une bonne évolution ne puissent pas régresser. Maintenir le cap et aussi tenir compte des recommandations qui seront assorties pendant ce comité, et les mettre en œuvre avant le semestre 2025. Également, c’est de les appeler à respecter la gratuité des soins qui sont gratuits et de respecter la tarification des prix des produits. Nous remercions les autorités à travers le Ministère de la santé pour l’octroi de kits d’accouchement et de césarienne », a déclaré le DPS de N’Zérékoré.
Présent à cette cérémonie d’ouverture, Amara Kaba, secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de N’Zérékoré, a évoqué ses sentiments avant d’inviter les spécialistes de santé à redoubler d’efforts.
« C’est pour nous un honneur de voir les agents de santé se réunir pour parler de l’état de santé de nos communautés. Mais, sachez que ce n’est pas seulement eux. Ils sont en relations étroites avec les comités de santé qui sont constitués des membres des communautés qui les aident dans l’exercice de leurs activités en termes de prévention, de couverture vaccinale ; et cela, dans le cadre de l’amélioration des conditions des populations à la base. Le message est celui de les féliciter et de les encourager, car ils font beaucoup de choses sur le terrain, malgré les difficultés de travail dans lesquelles ils se trouvent. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent rester couchés, mais ils doivent redoubler d’efforts », a lancé Amara Kaba.
De son côté, Aïcha Hélène Gouley, cheffe du centre de santé du centre commercial et participante à cet atelier a promis de jouer sa partition.« Nous sommes là pour le CTPS (Comité Technique Préfectoral de Santé). C’est une activité qu’on fait à chaque semestre. Quand on travaille pendant six (6) mois, on vient présenter les résultats de tout ce qu’on a fait. Et, ça nous aide à connaître notre avancement, et les problèmes des goulots d’étranglement qu’on a eu au cours du semestre. Après le monitorage, on a vu qu’il y a eu une progression, parce qu’on a eu des kits venus de l’Etat, et ça nous a beaucoup aidés. Nous promettons à nos autorités et à nos communautés qu’on va faire encore plus que ce qu’on a l’habitude de faire. Je suis très contente du fait de participer à cet atelier. Pour moi, les résultats sont satisfaisants », a-t-elle laissé entendre.